Sans enfoncer de portes ouvertes, on s’est dit, à la rédaction de Phytofil, que ça serait utile de mettre en avant la danse comme activité physique. Elle apporte en fait un peu plus aux personnes qui enfilent leur tenue de danse deux fois par semaine.
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Maîtrise et dépassement de soi
Alors oui, dans un cours de danse il y a du mouvement, de grands gestes, on se défoule, parfois sans retenue. Mais on se défoule en apprenant une chorégraphie ou une succession de gestes. On s’oblige à les effectuer proprement, puis de mieux en mieux sans y penser, on apprend à son corps à se placer dans l’espace. On lui mène aussi la vie un peu dure, en le renforçant, en l’assouplissant, mine de rien on acquiert de nouvelles capacités.
Grâce et souplesse
En parlant de souplesse, c’est un aspect qu’on obtient plus en dansant qu’en tapant dans un ballon (par exemple). Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, travailler la souplesse, c’est aussi renforcer l’ensemble de la musculature. Si on y ajoute le travail opéré par certains exercices qui visent tout simplement ledit renforcement, la danse rend réellement plus fort et plus forte. C’est peut-être parce que les danseurs et danseuses de ballet ont l’air fins et graciles qu’on imagine qu’ils sont faibles. Pourtant, ce sont deux choses très différentes que la force et la grâce, qui ne sont pas du tout incompatibles et qu’on retrouve justement dans la danse.
Neurologie
Enfin, d’autres bienfaits inattendus de la danse se concentrent sur le cerveau. De par le travail physique dynamique et de la souplesse, la danse aiderait grandement les personnes atteintes de Parkinson à conserver la mobilité au quotidien. L’obligation de retenir les enchaînements fait travailler la mémoire, et le fait de devoir prendre des décisions rapides pour les enchaîner fait reculer la sénilité. Pour terminer, la danse sociabilise tout en étant un exercice individuel. D’après une étude de l’université de Londres, c’est le sport qui réduit le plus remarquablement l’anxiété.