Minceur : la dérive des troubles du comportement alimentaire

À trop vouloir ressembler aux modèles de beauté imposés par les publicités mensongères, on peut facilement basculer du côté de l’obsession maladive des régimes à répétition. Résultat ? Plus de mal que de bien pour le corps et pour l’esprit. Sans un bon encadrement, la dérive des troubles du comportement alimentaire n’est jamais loin. Bien qu’il soit difficile d’en sortir, de nombreuses personnes sont parvenues à prendre le chemin de la guérison pour retrouver une vie normale rythmée par le plaisir de manger sainement. Parmi les thérapies en vogue, la méthode EMDR semble faire ses preuves.

Un mètre et une pomme posés sur une balance.

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L’importance du suivi psychologique

Anorexie et boulimie sont les pathologies alimentaires les plus connues mais il en existe bien d’autres. Dans tous les cas, leur apparition résulte d’un trouble psychologique nécessitant un encadrement spécifique. Consulter un∙e psychologue est essentiel pour comprendre sa maladie et mieux la combattre.

Qu’est-ce que l’EMDR ?

La thérapie EMDR est un traitement qui fonctionne selon une technique de mouvements oculaires. Il s’agit d’une déprogrammation du cerveau qui dissocie les émotions négatives d’un souvenir douloureux. Dans le traitement des phobies, cette méthode est particulièrement efficace. Or, de nombreux troubles du comportement alimentaire sont liés à une phobie : peur de grossir, de s’empoisonner ou de s’étouffer.

Dans ces cas précis, l’EMDR peut amener les individus qui consultent à mieux gérer leurs émotions et surtout à dépasser le trouble pour réapprendre à s’alimenter correctement. La durée du traitement peut être variable, mais il est impératif que le suivi psychologique soit maintenu tant que cela est jugé nécessaire. Les nombreuses consultations serviront à dialoguer, mettre le doigt sur l’origine du trouble et trouver le traitement le mieux adapté pour guérir.

Pour un meilleur encadrement veillez donc à consulter un∙e psychologue EMDR diplômé∙e et reconnu∙e.

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